Challenge TERI 2014 "Journée de la femme"
Une journée pour les féminines !
A l’occasion de la journée de la femme, l’ANG proposait aux féminines de glisser sans pression et gratuitement sur un parcours slalom mouillé à l’occasion du challenge TERI !
Une dizaine de féminines ont répondu présente et ont participé à une funny race sur un parcours simple ; départ - jîbe - arrivée !
Malheureusement la bascule du vent au Nord-Est en milieu d'après-midi n’a pas permis de lancer une deuxième funny race mais c’est parti remise pour demain.
A noter que la mise à disposition est à 11H et le briefing à 10h50.
Dans le cadre du « sport donne des ELLES » Océanes Lescadieu jeune espoir Calédonienne a bien voulu se prêter au jeux de nos questions… merci à elle !
Océane, c’est un nom prédestiné ? la mer, c’est ton univers depuis toute petite ?
- Disons que ma famille est marine alors Océane était déjà prédestiné !
- C’est effectivement mon univers depuis toute petite ! J’ai passée toute mon enfance à traverser les eaux calédoniennes avec mon frère, ma sœur et mes parents en bateau. La mer, la voile c’est tout un style de vie.
A quel âge t’es tu mise dans le windsurf ? et pourquoi pas le kite ?
-Je me suis mise au windsurf quand j’avais à peu près 12-13 ans. Et le kite j’en ai déjà fait, mais c’est pas une activité qui m’a attiré pour en faire de la compétition. Comparé au windsurf qui demande technique et rigueur, j’ai préféré me lancer dans la difficulté bien que le kite est une super activité !
Tu as un modèle sportif, qui est ton icône ?
- Oui j’ai bien un modèle. Je suis très fan de Sarah Delaunay qui me vend du rêve sur tout ce qu’elle fait ! Je suis fan de Sarah parce qu’elle est simple et tout ce qu’elle fait c’est avec style, sans avoir la grosse tête et qu’elle est tout simplement géniale. Et bien sûr Antoine Albeau qui est tout simplement une légende de la discipline qui est juste impressionnant !
Il y a très peu de compétitrices en windsurf, est ce à dire que c’est un milieu masculin voire machiste ? ou est ce une discipline difficile d’accès ?
- Il est vrai que sur des week-ends nous ne sommes que deux femmes. Et c’est vrai que pour se faire remarquer face à tous ces hommes il faut s’entrainer. Mais le problème c’est qu’il y a beaucoup de féminine qui font du windsurf et qui ont le niveau pour venir s’éclater avec nous mais elles ont peur…
- C’est un milieu masculin ça c’est certain ! Mais dans l’ensemble ils sont très gentils avec nous les filles !
- C’est une discipline qui est difficile d’accès par son côté financier. C’est une activité qui revient chère à l’année… Mais en revanche elle est très facile d’accès si l’on veut y débuter et avoir la volonté de continuer.
Où trouves-tu ta force/motivation ? .. à moi, tu me confieras quel est ton point faible ?
- Ma force je la trouve dans toutes ces heures d’entrainements où j’ai pu passer des heures à ne rien réussir mais à chaque fois me relever et essayer encore ! Et encore… C’est dans toutes ces heures d’entrainement que je me dis que sans ça je n’en serais pas là.
- Si je devais vous dire mon point faible, je pense que je vais me faire avoir sur les prochaines compétitions ! C’est un petit secret !
Comment tes copines te voient ? et tes copains ?
- J’ai mon meilleur ami qui vit maintenant en France qui adore ce que je fais. Il est fan.
- Après j’ai eu pas mal de connaissances qui me regardent avec des grands yeux avec le sourire aux lèvres quand je leur raconte ce que je fais ! Ca fait rêver le windsurf !
Dois-tu faire des sacrifices pour pratiquer le windsurf en compétition ?
-Oui je fais énormément de sacrifices pour pratiquer le windsurf. Déjà au niveau des cours, je bosse au maximum la semaine pour que le week-end je puisse aller défendre la gente féminine sur l’eau ! Et aussi avec les entrainements le mercredi après midi, cela demande une bonne organisation !
-Il y a pas mal de sacrifices budgétaires aussi ! Je me débrouille pour me payer le matériel alors certaines économies passent dedans !
L’étape de la PWA du 18 au 23 novembre prochain, pour toi, c’est une aubaine ? qu’en attends-tu ?
-La PWA c’est un rêve ! Depuis que je fais de la planche mon rêve c’est de faire une étape de la PWA et que demander de plus, elle se déroule chez nous !!! Ca va être le moment d’envoyer tout ce que l’on a, pour enfin découvrir le niveau que l’on a vraiment.
-J’en attends beaucoup, je souhaite voir comment je me situe face aux filles, mais également comparer leurs techniques afin de mieux appréhender mes points faibles.
Comment envisages-tu ton avenir ? est-il associé à la planche ?
- Je ne sais pas exactement comment sera mon avenir. J’ai des idées de métiers mais certains sont incompatibles avec le windsurf au niveau du temps et d’autres sont plutôt pas mal. Il sera surement associé au windsurf puisqu’en France, l’avantage est qu’il y a beaucoup de compétitions et que pour monter en niveau c’est une belle opportunité ! Mais pas de planche sans plan B ! Alors les études sont présentes !
As-tu un sponsor, quelqu’un à remercier en particulier ? ou bien c’est le moment de clamer tes attentes à tous les partenaires potentiels ?
-J’aimerais remercier tout d’abord Nouméa Board Shop pour leur soutien ! Ils ont toujours été présents pour moi et je repars une deuxième année à leur côté ! Puis mon principal sponsor qui me fait planer, Diabolo Funboard ! Je commence la nouvelle saison dans la Diabolo Team et j’espère que ça continuera comme ça ! Et mon club l’ACPV sans qui je ne serais pas là !
-J’espère que beaucoup m’auront lu et je suis effectivement à la recherche de sponsors pour une jeune windsurfeuse locale qui veut vivre ses rêves et vivre ses projets en préparation !
Merci beaucoup et j’espère à bientôt sur l’eau !
Océane LESCADIEU
F-815
A voir la galerie de Patrice Morin et Bryan Gauvan