ANG Paddle Tour 2014 "interview Titouan"

Interview de Titouan PUYO !

 

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A l'occasion d'une petite soirée donnée en l'honneur des SUPEURS invités à la NRJ Pro Cup, Titouan en toute modestie s'est prété au jeu d'une petite interview... 

 

Objectifs et état d'esprit avant sa participation au championnat du Monde le mois prochain au Nicaragua !

 

·       Tu as remporté les championnats de France de SUP Race en Novembre dernier, et récemment la Twelve Towers en Australie devant les meilleurs de la discipline. Comment expliques-tu ce doublé ?

Le fait d'avoir gagné aux championnats de France m'a motivé pour l'Australie. On m'avait dit « Fais attention, en Australie, c'est autre chose », je me suis donc plus entrainé et c'est vrai que le niveau était plus relevé. Et puis quand tu es sur une bonne lancée, tu espères que ça continue à bien marcher.

·       Est-ce que le fait d'avoir gagné aux championnats de France t'a donné plus de niaque pour gagner en Australie ?

Oui, j'ai vu que je n'avais pas un niveau « dégueulasse » en France même si je ne pensais pas gagner. Mais gagner en Australie, je n'y pensais pas du tout car je savais que le niveau était relevé.

·       Sens-tu une plus grande attention des médias vis-à-vis de toi ?

Oui, ils me harcèlent ! (rires). Non, c'est vrai que je suis sollicité par les médias locaux mais ça reste vivable car c'est un sport récent ici. Il y a aussi quelques sites internet internationaux qui m'ont permis de me faire connaître, comme www.supracer.comle site de Chris Parker, ou un nouveau site www.totalsup.com. C'est très important que les médias portent attention à toi, à la fois pour la recherche de sponsors mais aussi pour les sponsors actuels.

·       Comment vis-tu toutes ces sollicitations ?

J'essaie de répondre aux questions dans toutes les conditions possibles (ndlr : en serviette au bord de la piscine). Je ne ressens pas de pression particulière car c’est un sport récent sur le territoire. Mais comme on dit, quand on est sollicité, c'est bon signe.

Pour la course de ce week-end (nldr : la NRJ PRO Cup), les médias locaux avaient publié que j'allais gagner, donc je me suis dit que j'étais obligé d’assurer. Et qu'il fallait même que je batte les 14'. Donc ça peut mettre la pression.

·       Tu as aussi remporté le « Prix du public –Les Nouvelles Calédoniennes » du Trophée du Sport 2013. Est-ce un titre important pour toi ?

Oui, surtout parce que c'est le public qui m'a élu, ce qui veut dire que les Calédoniens suivaient mes résultats. J'ai été ému de cela d'autant plus que j'étais en France à ce moment-là  et que ce sont mes parents qui m'ont représenté.

·       Que penses-tu du niveau local maintenant que tu t’es frotté à des SUPeurs internationaux ?

Pour la NRJ Pro Cup, on a eu la chance d'avoir des riders internationaux comme Vincent Verhoven, dans le top 10 français et Christopher Parker d’Australie. Le niveau local monte, car mon niveau à moi est monté, et je vois que les locaux sont toujours à mes trousses. Ça montre que le niveau local est bon, et en regardant aussi les courses d’ici, tu vois qu'il y a du potentiel avec des jeunes comme Clément Colmas, ou Christine Besson en féminine, qui j’espère auront l'occasion de venir aux championnats de France cette année, ou de faire d'autres courses en France ou en Australie. Il y a aussi Franck Muller qui va participer à la Molokaï.

·       Tu gagnes en SUP, tu gagnes en Va’a, tu gagnes en surfski. Comment fais-tu pour t’entrainer et être bon partout à la fois ?

SUP et Va'a, c'est un peu complémentaire. En surfski, je ne sais pas si je vais continuer à gagner car j’en fais moins maintenant, mais si c'est le cas, ce sera en downwind parce que j'aurais la condition physique. Je passe mon temps à m'entrainer maintenant, surtout en SUP, j’en fais tous les jours, mais je me garde un jour off dans la semaine, qui est parfois dur à respecter s'il y de bonnes conditions.

Ça fait un bout de temps que je fais du va'a, donc j'ai la technique. Grâce au SUP, j'ai la condition physique, donc sur le Va'a, ça marche, même s'il faut quelques séances pour retrouver ses sensations.

 

·       Comment te prépares-tu pour les championnats du Monde de SUP ISA en mai au Nicaragua ?

Beaucoup de séances sur l'eau. Mais aussi de la natation, de la course à pied où j'ai la chance d'avoir David Anewy à mes côtés pour s'entrainer avec moi. Et puis sur l'eau, il y a tous les locaux qui font les downwind. Mais il y a certaines fois où je vais préférer aller ramer tout seul parce que ce sera de la technique, où je m'applique à faire des virages, ou sur mon coup de rame. Alors que pour les efforts fractionnés, comme du 30/30, qui sont difficiles mais par lesquels il faut passer, c'est toujours plus sympa quand il y a du monde.

·       Quels sont tes objectifs sportifs pour 2014 ?

Un top 10 mondial.

·       Quels sont tes autres rêves ?

On verra l'année prochaine...

 

Merci Titouan et continue à nous faire rêver !

 

Article: Emilie