ANG Paddle Tour 2014 "interview Vincent"

Interview de Vincent Verhoeven !

alt Au tour du Français Vincent Verhoeven de se prêter au jeu de l'interview !

A noter que le Frenchy est venu tout spécialement de l'hexagone pour s'entrainer en Calédonie...

·       Parles nous de toi ? d’où viens-tu ? que fais-tu dans la vie ? comment es-tu arrivé au SUP ?

J'ai 29 ans et je suis né en Bretagne. J'ai habité un peu partout (Canada, Bordeaux, Paris, Nantes) car j'ai déménagé déjà 12 fois, mais j'ai une grosse attache du côté de Préfailles qui est un petit village de Loire Atlantique.

Je suis moniteur de ski alpin, de canoë-kayak, et de SUP, et je suis arrivé dans le paddle après avoir vu une jolie pub de Laird Hamilton dans une grosse vague avec une planche et une grande pagaie, et je me suis dit « Qu'est-ce que c'est que ce sport ? je veux essayer » et depuis 3 ans ½ maintenant je n'ai pas arrêté. Par contre je ne fais plus de kayak.

·       Peut-on connaître les raisons de ta venue sur le caillou ?

Il y en a plusieurs : d'une part j'ai de la famille qui vit là depuis 20 ans et ça fait un bout de temps que je voulais venir les voir, et d'autre part, j'ai rencontré Titouan pendant les championnats de France avec qui j'ai pas mal discuté, et je me suis dit que ce serait une bonne occasion de s'entrainer et en même temps de profiter un peu de la famille. Que des bonnes raisons de venir.

·       Que penses-tu de la pratique du SUP en Nouvelle-Calédonie et du niveau des locaux, de notre terrain de pratique ?

Le niveau est extrêmement bon. Je me dis souvent que si les Caldoches venaient en métropole plus souvent, ils feraient très mal. Je trouve qu'il y a une très grosse émulation sur le SUP, que ce soit au niveau loisirs ou au niveau race et compétitions. Il y a beaucoup d'implication de chacun. Je pense qu'il y a un gros pôle de SUP qui est en train de se créer sur le caillou.

Votre terrain de pratique est magique : un downwind régulier, des entrainements le matin à 5h30, et vous avez tous les spots adaptés, une eau translucide, avec du soleil qui est là tout le temps. Quand on me dit qu'il fait froid, pour moi il fait toujours chaud ; je pense qu’on ne peut pas faire beaucoup mieux. En France en hiver, ce n’est pas la même chose : combinaison intégrale, bonnet, les doigts qui gèlent, neige sur le bord des rivières quand il faut faire du flat, tout qui va bien ! Ce n’est pas le même sport !

·       Quels sont tes projets sportifs en 2014 ?

Je vais essayer de faire un maximum de compétitions en métropole, mais aussi en Europe avec des grandes courses en Allemagne, en Belgique, au Portugal, en Espagne…Mais aussi la BOP (Battle Of the Paddle) en Californie, la finale des World Series à Hawaï...je vais essayer d'enchainer un petit peu tout ça.

J'ai déjà fait 2 fois la BOP, c'est magique et à faire, c'est la course où il faut être pour toute personne qui rame : c'est une ambiance qui n'existe nulle part ailleurs, avec quasiment plus de 1000 personnes sur la ligne de départ pour la longue distance, ç'est vraiment impressionnant, et puis le niveau est très élevé, donc c'est là qu'on peut vraiment se jauger par rapport aux meilleurs mondiaux.

·       Est-ce que tu reviendras sur le caillou ?

(Rires) C'est sûr que je reviendrais, mais à priori ça ne sera pas pour les vacances mais plutôt pour y vivre...

·       Qu'as-tu pensé de la NRJ Pro Cup à laquelle tu as participé ce week-end ?

C'était un super moment, on s'est régalé. Une top ambiance, une belle organisation, à l'heure, tout qui va bien, des lots, des gens contents, des initiations...Pour moi, ça a été un événement très complet, c'est absolument ce qu'il faut dans le SUP, il faut toucher tout le monde, et les initiations font partie intégrante de la compétition, les courses de relais pour tout le monde aussi, c'est ce qui va amener beaucoup de gens à notre sport et le leur faire adorer.

Il y a des choses qu'on pourrait faire ici parce que les spots sont magiques, comme des compétitions à organiser sur des distances plus longues parce que je crois que les moyens logistiques sont faciles à mettre en place, et je pense qu'on va discuter pas mal avec l'équipe de l'ANG. Je crois qu'il va y avoir des belles choses qui vont se passer dans les années à venir en Nouvelle-Calédonie.

 

Merci Vincent

 

Article: Emilie Simonet